Fédération d'Improvisation Genevoise
Fédération d'Improvisation Genevoise
Fédération
d'Improvisation
Genevoise

Les catégories

Catégories officielles pour les matches de championnat F!G –
Mise à jour février 2023

Catégories de base

Libre: Sans contrainte particulière

Accessoire: Les joueurs intègrent un objet dans le jeu en le détournant de sa fonction initiale.

Alphabétique: Lors de leurs répliques, Les joueurs respectent une progression dans l’alphabet de la première lettre du mot employé. L’improvisation débutera avec la lettre A et terminera avec la lettre Z.

Auditive: Les jouteurs construisent une histoire sans bouger physiquement. Contrairement à la catégorie “immobile” aucune
position de jeu ni d’expression du visage n’est autorisée. Cette catégorie se déroule dans le noir (dans la mesure du
possible avec la technique).

Bibliothèque: L’impro débute avec une lecture d’un document par les joueurs. Quand l’arbitre retire ce dernier, l’improvisation continue sur les bases ainsi créées. L’improvisation peut démarrer avec deux joueurs ou plus ou faire l’objet d’une bibliothèque monologue.
L’arbitre peut choisir également de faire une semi-bibliothèque (un seul joueur possède un texte et l’autre doit improviser les autres répliques).

Chanson : Les jouteureuse·x·s doivent réaliser une chanson (avec ou sans micro, avec ou sans accompagnement musical choisi par
l’arbitre). Une chanson possède en général des couplets et un refrain.
Différents styles peuvent être proposés par l’arbitre (chanson engagée, pour enfant, etc.)

Chantée: Les jouteureuse·x·s s’expriment en chansons. Le langage parlé n’est toléré qu’à titre exceptionnel. Le fond musical
(instruments) peut être interprété par les joueurs.
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (Opérette, rap, etc.)

Comédie musicale : La comédie musicale est un genre où se mêlent le chant, la danse et le théâtre. Les joueurs devront donc proposer une histoire avec alternance de parties jouées, chantées où le chant est là pour mettre en avant une information importante qui vient d’être jouée, une émotion, une tension, un choix important que le protagoniste doit faire, etc.
Il existe également les chansons de personnages (présentation, enjeux, etc.)

Tous les genres théâtraux peuvent faire l’objet d’une comédie musicale (drame, comédie, tragédie, mélodrame, etc.).
Dès lors, pensez à enrichir vos histoires de nouvelles thématiques et à ne pas toujours proposer une comédie
sentimentale.

Dramatique: Cette catégorie se caractérise par la sincérité irréprochable du jeu des jouteureuse·x·s. S’il peut y avoir des scènes
comiques, celles-ci doivent être justifiées, cohérentes et servir à la tension dramatique de l’impro.
Les enjeux doivent être forts et logiques, sincères. Un événement doit amener à une réaction proportionnée et
crédible. La finalité de l’impro doit toucher profondément lae spectateurice émotionnellement.

Fusillade: Les 5 joueureuse·x·s doivent improviser chacun·e·x à leur tour individuellement pendant 30 secondes sans préparation
sur un thème révélé au dernier moment par l’arbitre. On alterne les équipes en choisissant la première qui commence
avec le puck.
Les fusillades peuvent être accompagnées d’un style imposé par l’arbitre.

Huis Clos: L’arbitre définit précisément l’espace dans lequel se déroule l’improvisation (cuisine, sous-marin de poche, voiture,
boite d’allumette…). Cet espace est entièrement représenté par l’espace de jeu. Aucune entrée, sortie ou mise en
réserve n’est autorisée. Évidemment, l’improvisation n’a pas le droit de changer de lieu.

Immobile: Les joueureuse·x·s se positionnent en situation puis ne bougent plus.

Liberté d’arbitre: L’arbitre se donne la liberté d’imposer une modalité de jeu de son choix (genre, structure, format, etc.)

Mitraillade: Par paires, les joueureuse·x·s construisent ensemble une improvisation commune pendant 45 secondes sans
préparation, sur un thème donné par l’arbitre.

Poursuite(s): ) Une première équipe débute l’improvisation. Au coup de sifflet, chaque joueureuse·x·s sans exception est remplacé·e·x
dans la patinoire par un·e joueureuse·x de l’autre équipe. A la fin de la première comparée, la distribution des rôles de
chacun·e·x par le coach est tolérée.
La poursuite peut être simple ou double, et accompagnée d’un style.

Rimée: Les différentes répliques de l’impro doivent rimer de manière cohérente.

Sans paroles : Pas de mots distincts ni intelligibles ni aucun langage parlé ou inventé (grommelots). Seuls les bruitages et
onomatopées sont autorisés. Privilégiez donc le jeu visuel (gestuel, corporel, facial) ainsi que les sons.

Silencieuse: L’impro doit se dérouler dans un silence total.

Zones de sentiments: L’ère de jeu est divisée en plusieurs zones et à chaque zone est relié un sentiment. Les joueureuse·x·s sont obligé·e·x·s
de prendre le sentiment correspondant à la zone dans laquelle iels se trouvent.

Catégories Punch

Carré hollandais : Deux joueureuse·x·s par équipe. Les joueureuse·x·s forment un carré. Chaque face du carré est une impro différente. Au
coup de sifflet, les joueureuse·x·s tournent dans le sens des aiguilles d’une montre et les joueureuse·x·s de cette
nouvelle face commencent une nouvelle impro. Au double coup de siffler, les joueureuse·x·s tournent dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre.
Chaque face du carré peut recevoir un thème et/ou une catégorie différente.

Changement de sens : A chaque coup de sifflet de l’arbitre, le joueur doit changer le sens de sa dernière proposition (phrases, geste,
bruitages etc)

Déchaînes les enfers  : Un·e·x joueureuse·x de l’équipe A affronte à tour de rôle 3 joueureuse·x·s de l’équipe B au cours de trois petites
impros indépendantes. On passe de l’une à l’autre au coup de sifflet de l’arbitre. A la fin du temps imparti, c’est au
tour de l’équipe B d’affronter 3 joueureuse·x·s de l’équipe A.

Déjà Vu  : Une première improvisation d’environ 1 minute se joue à priori de manière libre. L’improvisation est ensuite rejouée selon les
choix de catégories, de genre ou d’univers imposés par l’arbitre.

Toaster : Les joueureuse·x·s se positionnent accroupis en fond de scène. A chaque coup de sifflet, un certain nombre indéfini de
joueureuse·x·s se lèvent et commencent une impro. Au coup de sifflet, les joueureuse·x·s qui le souhaitent se baissent
ou se lèvent et une nouvelle impro recommence. Et ainsi de suite.

Zapping : A chaque coup de sifflet de l’arbitre, les joueureuse·x·s se figent et recommencent une nouvelle impro à partir de leur
position.

Catégories de genre et d’univers

Cinéma muet  (avec musique): Le burlesque est un genre cinématographique qui cherche à faire rire grâce à un comique de l’absurde et de
l’irrationnel. Des événements extraordinaires ne cessent d’intervenir, sans raison, dans le quotidien des protagonistes.
A l’origine, le gag reposait sur un comique physique : chutes, bagarres, poursuites, chocs… Par extension, le burlesque
est un élément qui vient perturber ce qui aurait dû se passer logiquement, cette rupture inattendue est l’élément qui
crée le rire.

Le cinéma muet ne se borne pas qu’aux éléments comiques et notamment Chaplin, en alternance de scènes
burlesques, qui n’hésite pas à aborder des thématiques sociales fortes telles que le travail à la chaîne (critique du
fordisme), mendicité (crise de 1929), adoption-éducation, etc.
Veuillez noter qu’un genre peut très bien relever à la fois du burlesque et du drame. En alternant ces deux genres, les
moments burlesques se verront contrastés et donc intensifiés par la présence d’éléments dramatiques.

Caractéristiques :

– Aucune réplique sonore/parlée de la part des joueureuse·x·s.
– Accompagnement musical par lae pianiste (bande sonore)
– Insertion de « Carton-titre » ou « Intertitre » pour compléter l’information visuelle.

Clown (avec nez) : Lae clown représente une large palette de jeu. Toutefois, la constante entre toutes les versions est le langage du corps
et des sentiments. Le jeu est très physique et très facial, mimiques à l’appui. Il y a également le clown “pour adultes”
qui parodie des situations et cherche à créer des décalages avec la réalité. Le jeu est donc moins enfantin, parfois plus
provocateur, mais toujours très physique (pantomime, détournement d’objet). Lae clown fait tout avec rien, d’une
situation basique, iel développe quelque chose d’énorme, surtout à partir des « erreurs ». Iel a une énergie
gigantesque, un plaisir de jouer fabuleux et sait toujours rire de lui/elle-même surtout quand un gag ne produit pas
l’effet escompté. Voir Jango Edwards, Peter Petowsky, Peter Shub, James Tiercé…

Comédie romantique : Il y a alternance de scènes humoristiques et plus sérieuses. Vous devez amener le public à tantôt s’émouvoir, tantôt à
rire. C’est la tension encore ces deux éléments qui permet à ce genre d’être efficace. Les scènes peuvent être drôles,
mais jamais le sentiment amoureux n’est tourné en dérision ou fait l’objet de gags. La tension dramatique vient de cet
élément où rien n’est vraiment grave ou important sauf l’amour et c’est pour ça que ça marche. Thématique : une
romance impossible qui pour finir devient possible. La question n’est donc pas de savoir si les deux personnages vont
finir ensemble, mais comment ils vont y parvenir.

Commedia d’ell arte (avec masques): Ce genre dramatique italien était basé sur l’improvisation. Les personnages sont très typés : Arlequin, Pantalon,
Pulcinella.. L’expression corporelle de l’acteur, masqué, est d’une importance majeure pour représenter le personnage.Plus d’informations

Contes et légendes: Le conte est un récit imaginaire, basé sur la narration. À l’origine, c’était un récit oral raconté par les ancien·nes à un
public de tous les âges. Au fil du temps, le conte est devenu un récit écrit.
Spécificités :
– Le conte est souvent introduit par une formule d’ouverture telle que : “Il était une fois, il y a très longtemps, …”
Il se termine souvent sur une note positive et contient une morale ou « leçon », les contes servaient à
éduquer/enseigner.
– Les personnages sont souvent manichéens ; y a les “gentils” et les “méchants”. On y retrouve des êtres
merveilleux, imaginaires : fées, ogres, sorcières, magiciens, … Les personnages sont nommés par leur fonction :
roi/renne, prince/princesse, duc/duchesse, peuples, …
– Présence du merveilleux ou du fantastique : les animaux peuvent parler, utilisation de pouvoirs ou d’objets
magiques.
– Le cadre spatio-temporel : lieu et époque très vagues mais toujours dans le passé.
Archétype : Les contes suivent pour la plupart le schéma quinaire :
Situation initiale : présentation des lieux, de l’époque et du ou des personnages.
Élément perturbateur : un évènement qui vient perturber la vie du personnage.
Péripéties : série d’actions, d’aventures que le personnage va entreprendre ou qui vont lui arriver.
Élément rééquilibrant : dernier évènement qui résout le problème et met fin aux péripéties.
Situation finale : fin du récit, la situation redevient calme.
Comme les contes sont présents dans toutes les régions du monde, pensez à faire varier vos univers.
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (Hans Christian Andersen, Grimm, Perrault, Edgar Allan Poe…)

Dessin animé: La catégorie « dessin animé » peut être libre ou précisée par l’arbitre. De manière générale les personnages y sont très
typés, et les niveaux de langue et d’intrigue sont compréhensibles pour un jeune public. Parmi les sous-catégories
possibles on peut notamment citer :
– La « Walt Disney », dont les codes comprennent souvent des chansons et une forme de perfectionnisme moral
du protagoniste sur fond de parcours initiatique.
– La « Miyazaki », d’où se dégage souvent une morale poétique tissée entre humanité, nature, technologie et
écologie ; les relations entre personnages y sont souvent plus ambiguës, moins manichéennes que dans la
« Walt Disney ».
– La « Tex Avery », à contre-courant de la « Walt Disney » : on y trouvera volontiers des situations farfelues et
des personnages récurrents, lesquels n’hésitent pas à briser le 4ème mur ou donner dans la métalepse.

Fable: La fable est un récit allégorique d’où l’on tire une moralité. Elle peut être en vers (comme les fables de La Fontaine) ou
en prose. Les fables ont une portée didactique puisqu’elles illustrent une morale.
De façon générale, une fable raconte une seule et unique action qui repose sur des jeux d’opposition très nets entre
deux personnages (la souris et le lion).
Souvent on a un personnage au statut fort de prime abord (le lion, le loup etc.) qui se vante, est orgueilleux etc et un
personnage au statut faible (le moucheron, la tortue) puis un événement imprévu va faire s’inverser les statuts.
La morale est particulièrement importante. Elle est l’argument-même de la fable.

Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre

Fantastique: Le fantastique se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit. Il se distingue du merveilleux
car il y a hésitation entre le naturel et le surnaturel (ce qui n’apparaît pas dans le merveilleux). Lae héros/héroïne
fantastique a presque systématiquement une réaction de refus, de rejet ou de peur face aux événements surnaturels
qui surviennent. Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la
rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de
provoquer l’angoisse chez le lecteur ; néanmoins ce n’est pas une condition sine qua non du fantastique.

Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (Roald Dahl, Tim Burton, Lewis Caroll, Edgar Allan Poe…)

Film d’aventures: Le film d’aventure est un sous-genre du film d’action. La facture de ce type de films varie selon l’époque où il a été
tourné. C’est tout spécialement dans les années quarante et cinquante que les standards ont été établis.
En toile de fond, on retrouve souvent la recherche d’une cité perdue, d’un lieu célèbre de l’antiquité, d’un trésor…
L’action met généralement aux prises des groupes rivaux qui convoitent la plupart du temps le même objet dans des
buts différents, voire diamétralement opposés.
On retrouve de nombreux pièges, placés là pour éviter que le trésor ne soit dérobé, des poursuites folles en avion, en
motos, en jeep, etc. Le personnage principal peut voir ses buts se transformer au cours de l’histoire.
Il n’est pas impossible que le fantastique intervienne en tant que manifestation de la malédiction.

Film d’horreur: Le film d’horreur est un genre dont l’objectif est de créer de la peur ou de l’angoisse chez le public. Dans les classiques
de la littérature, on retrouve notamment Stephen King (avec souvent une note de fantastique,). Dans les films : Le
Projet Blair Witch, Le cercle, Saw, Get Out.
Parmi les sous-genres, le slasher est l’un des plus reconnus et met systématiquement en scène les meurtres d’un tueur
psychopathe, généralement masqué, qui élimine méthodiquement un groupe de jeunes individus, souvent à l’arme
blanche.

Heroic Fantasy : L’heroic fantasy, ou merveilleux héroïque, est en genre littéraire qui présente un récit héroïque dans le cadre d’un
monde merveilleux. L’histoire démarre sur un contexte, une situation, et une nouvelle (ou ancienne) menace plane.
Pour que la menace soit réelle, il faut que le protagoniste principal soit naïf de l’univers proposé, car le public va
découvrir cet univers au travers de ses yeux et de ses réactions. Le récit a pour caractéristique de centrer son intrigue
sur un ou deux voire trois héros principaux. Le personnage est un élément clé de l’intrigue en heroic fantasy, parfois
aux dépens du monde qui l’entoure, ou des personnages secondaires peu développés. C’est souvent un solitaire (ou un
petit groupe de héros), sans attaches, qui évolue dans des royaumes en conflits, dans un monde violent et brutal. Les
êtres non-humains (elfes, nains, gobelins, trolls, …) occupent une place importante dans l’aventure des héros, que ce
soit en adjuvants ou en opposants. L’ambiance est assez sombre et médiévale. La magie est souvent étrange,
mystérieuse et détenue par quelques rares personnages.
Durant sa quête, le personnage subira une importante transformation : il transcende les valeurs du monde dans lequel
il vit pour devenir l’avatar d’une renaissance du monde.

Humoriste: Un·e·x joueureuse·x par équipe. Lae joueureuse·x doit jouer un sketch comique.
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre. (Devos, One Man Show, Stand-Up…)

Kafka Franz : Chez Kafka, le monde extérieur est le reflet du monde intérieur du héros (La métamorphose…) Le fantastique fait
partie du quotidien noir et blanc sans susciter le moindre étonnement. Les protagonistes sont habité·es d’une
obsession mais dans le dédale des obstacles qu’iels se fabriquent eux-mêmes ou dans le labyrinthe d’une bureaucratie
absurde, iels finissent toujours par se perdre… Le Château est sans doute l’oeuvre la plus représentative.

Médiévale: Une improvisation médiévale se décline en 4 sous-catégories principales : une chanson de geste (exploit guerrier, lire
la chanson de Roland), un roman courtois (basés sur une intrigue amoureuse où le protagoniste est soumis à des
épreuves pour ravir de sa/son partenaire. Voir Tristan et Yseut), un roman satirique, une quête/épopée médiévale
(l’épopée fait appel au mythe et contient donc des éléments fantastiques comme les sorcières, mages dragons… la
plus célèbre étant la quête du Graal).
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre.

Mille et Une Nuits: « Les Mille et Une Nuits » est un recueil de contes populaires persans, indiens et arabes. Une histoire « encadre » les
autres : celle de Shéhérazade, personnage métaleptique et narratrice principale des contes. Les différentes histoires
narrées sont parfois enchâssées les unes dans les autres, enfreignant ainsi le « pacte fictionnel » habituel.
Parmi les caractéristiques principales du genre on citera la thématique du voyage, la présence de génies (pas
nécessairement gentils), l’art du récit dans le récit, des métaphores, de la séduction, de l’érotisme, etc.

Molière: On distinguera chez Molière
– Les comédies, dont le schéma classique comprend notamment le mariage contraint ou empêché (L’École des
Femmes).
– Les farces, où l’on trouvera force lazzi, quiproquos et bouffonneries, ainsi que des personnages devenus
archétypiques (Sganarelle).
D’une manière générale, Molière redonne ses lettres de noblesse au genre comique, jusqu’à le rendre subversif dans
ses « Grandes Comédies » en s’attaquant – entre autres – aux dévots (Tartuffe) : « Le devoir de la comédie étant de
corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que
d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle. »
On dira de Molière qu’il excellait dans la peinture des mœurs de ses contemporains, à travers tous les genres
comiques.

Pagnol, Marcel : Marcel Pagnol est un écrivain français du 20ème siècle. Il a écrit des romans, des pièces de théâtres, des scénarios et a
également réalisé une vingtaine de films.
Ses œuvres les plus connues sont ses souvenirs d’enfance en trois tomes (La gloire de mon père, le château de ma
mère et le temps des secrets) ainsi que l’eau des collines en 2 parties (Jean de Florette et Manon des sources)
Au Théâtre, c’est surtout la trilogie marseillaise qui est connue (César, Marius et Fanny).
De façon générale, les œuvres de Pagnol font la part belle au sud de la France, à la Provence, à la vie dans les villages
et à ce sentiment de petite communauté. Souvent, c’est le lieu du personnage principal de l’histoire. Son style est
simple mais imagé et il en est de même pour les histoires.

Peplum: Le péplum dépeint des sagas prenant place dans la Rome antique, l’Égypte antique et la Grèce antique (et
mythologique). Elles peuvent donner lieu à des reconstitutions fidèles à l’histoire ou empreintes de mythologie
(Alexandre le Grand, Ben Hur, Spartacus, L’Odyssée, Clash of the Titans, Hercules, les films bibliques, Pharaon etc.).
Les peplums traitent souvent des mêmes évènements (le supplice des Juifs ou de la naissance du Christianisme, des
histoires bibliques, l’avènement ou le règne de tel ou tel empereur, …)
Les intrigues : des complots, des histoires où le héros (esclave, gladiateur) lutte contre les puissants et renverse les
pouvoirs, les histoires bibliques…
Quelques exemples : Ben Hur, les 10 commandements, Hercule, Caligula, La dernière tentation du Christ, …

Policier: Le schéma du roman policier est simple : un détective mène une enquête. Dans les différents styles possibles, on
retrouve par exemple les thrillers psychologiques ou les films noirs.
Le thriller (anglicisme, de l’anglais to thrill : « frémir ») est un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour
provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu’au dénouement de
l’intrigue. Les thrillers psychologiques (psychological thrillers) sont caractérisés par des manipulations psychologiques, des
traques ou harcèlements liées à des obsessions, des emprisonnements ou confinements dans des endroits dangereux ou piégés,
frisant parfois avec le genre de l’horreur. Dans les thrillers paranoïaques (paranoid thrillers), des éléments tels que les théories du
complot, les fausses accusations et la paranoïa clinique sont récurrents. Le conflit entre les différents protagonistes est surtout
mental et émotionnel, du moins jusqu’au dénouement qui est souvent l’occasion de scènes plus physiques.
Dans les thrillers psychologiques, la narration est souvent faite à travers le point de vue de personnages psychologiquement
stressés, révélant leurs perceptions mentales déformées et se concentrant sur les relations complexes et souvent torturées entre
les personnages obsessionnels et pathologiques.

A la base, le « film noir » est un genre cinématographique lié aux films « policiers » américains du début des années quarante
jusqu’au milieu des années cinquante. La plupart du temps des adaptations de romans américains. Voici quelques
caractéristiques qui ont défini le genre et permettent de jouer selon ses codes :
Ce sont des intrigues la plupart du temps très citadines, il y a vraiment un attrait de la grande ville avec tout ce qu’il va avec :
circulation, bars, port… Le tout dans la nuit et la brume. Les enquêteurs ne sont que très rarement des policiers officiels mais la
plupart du temps des détectives privés ou bien des courtiers en assurance. La structure narrative particulière et l’usage de la voixover. En gros, la majeure partie de l’histoire est un flash-back. Le récit commence par une situation cadre où le protagoniste
raconte (par le biais d’une confession, d’un interrogatoire…) son histoire en jetant les grandes lignes de ce qui lui est arrivé. Puis,
le flash-back commence et l’histoire suit son cours jusqu’à revenir au moment de la situation cadre. L’effet le plus fort de cette
structure est que le climax de l’histoire (qui se situe narrativement à l’intérieur du récit enchâssé), se déroule chronologiquement
juste avant les évènements de la situation cadre et débouche sur elle. On revient donc à la situation cadre pour le dénouement
final ou l’épilogue. Concrètement, ce retour sert un effet de clôture du film et permet de clarifier les éventuelles zones d’ombre
de l’intrigue.

Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (thriller, film noir, enquête)

Science Fiction: La science fiction est un genre littéraire ou cinématographique qui a pour objectif de créer un ailleurs, tant au niveau
du temps que de l’espace, structuré par des hypothèses issues de projections partant de notre réalité dans le but de la
questionner.
Cette catégorie comprend (entre autres) les récits qui sont non réalistes, imaginatifs, fondés sur des suppositions
futuristes, souvent franchement extraordinaires, et fréquemment situés dans un cadre éloigné de la vie courante, dans
le temps et/ou dans l’espace,. (ex : 2001, l’odyssée de l’espace).
Ou encore le genre post-apocalyptique – futur proche, surpeuplé, pollué, violent, totalitaire, emploi fréquent de
drogues dures, jungle urbaine- (Brasil, 1999, Blade Runner,…).
Les univers parallèles : notre univers n’est qu’un univers parmi tant d’autres. Dans les autres univers, il peut y avoir une
multitude de variantes de l’histoire…
II peut aussi s’agir de la Science-Fiction pour une époque antérieure à la nôtre, comme par exemple les récits de Jules
Verne.
Une dystopie, ou également appelée contre-utopie, est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée
de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur. Dès lors, la dystopie peut être considérée comme
une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L’auteur entend ainsi mettre en garde le
lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. La
finalité de l’improvisation peut être positive (Minority Report) ou tragique (La planète des Singes).
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (Dystopie etc.)

Shakespeare, William : Écrivain et dramaturge de langue anglaise. Il est avant tout connu pour ses tragédies (Roméo et Juliette), ses pièces
historiques (Richard II) et ses comédies (Le songe d’une nuit d’été). Il est un des représentant (sans aucun doute le plus
célèbre) du théâtre élisabéthain.
Dans les pièces de Shakespeare il n’y a pas d’unité de temps, de lieu, d’action. La règle de la bienséance ne s’applique
pas non plus (on peut montrer la violence et injurier).
On trouve beaucoup de mise en abyme et de remarque méta (on parle beaucoup de théâtre et on représente souvent
le théâtre dans le théâtre).
Si le centre de l’action touche aux personnages exceptionnels (roi, reine, prince, princesse etc.) tout un chacun a voix
au chapitre. Ainsi, l’histoire peut être vue par le biais d’un palefrenier ou d’un simple soldat tout en ayant un langage
adapté au niveau social de la personne qui s’exprime. On trouve aussi beaucoup de surnaturel (sorcières, fées,
fantômes)
De façon générale, le style de Shakespeare est très imagé et il aime les longues métaphores filées. Il apprécie
également les monologues (tant des monologues d’exécrations qui sont prononcés contre qqn que les monologues
d’introspections qui font la part belle aux questions).
Il est plus que recommandé de lire une ou deux tragédies (« le roi Lear » est super) et une ou deux comédies
(« Comme il vous plaira » c’est sympa)

Sitcom: Sitcom en français signifie comédie de situations, est une série télévisée à dominante humoristique, caractérisée par
une unité de lieu (décor récurrent), permettant des moyens de tournage simplifiées avec un budget restreint. Les
personnages se retrouvent dans des situations sociales familières. Le jeu est léger, avec beaucoup d’ironie et de
plaisanteries.

Spot publicitaire (max. 45 secondes): Un message clair à caractère commercial dans un temps bref, sur un produit à vendre fictif.

Suspense et grands frissons: Contrairement à la catégorie « Film d’horreur », cette catégorie ne se complaît pas dans la monstration de l’horreur,
mais plutôt dans sa suggestion.
Son style peut être libre ou précisé (Hitchcock, Kubrick…), mais on évitera dans tous les cas de donner à voir le
dégoûtant/sanguinolent/monstrueux, en se contentant de le signifier/évoquer/inspirer. (À cette fin, on n’hésitera pas
à recourir aux ambiances musicales.)
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre (Hitchcock, Dominik Moll, Stanley Kubrick…) mais on évitera dans tous les cas de donner à voir le
dégoûtant/sanguinolent/monstrueux, en se contentant de le signifier/évoquer/inspirer. (À cette fin, on n’hésitera pas
à recourir aux ambiances musicales.)

Tragédie classique/contemporaine : La tragédie est un genre théâtral dont le dénouement se termine généralement par la mort d’un ou de plusieurs
personnages. Elle suit néanmoins des règles différentes qu’elle soit classique ou contemporaine.
La tragédie classique :
Dans la sphère francophone du XVIIe siècle, on se référera tout particulièrement à Corneille et Racine pour cette
catégorie.
La tragédie classique française respecte la règle dite « des trois unités » et celle de la bienséance :
– Unité de lieu : toute l’action doit se dérouler dans un même lieu.
– Unité de temps : l’action ne doit pas dépasser une révolution de soleil.
– Unité d’action : tous les événements doivent être liés et nécessaires ; l’action principale doit être développée
du début à la fin de la pièce et les actions accessoires doivent contribuer à l’action principale.
– Règle de bienséance : l’action montrée ne doit pas choquer le spectateur : pas de sang, de violence, d’intimité
physique, de bataille ou de mort brutale sur scène. Ces actions, si nécessaires, seront rapportées sous forme de
récits.
« Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli
Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » (Boileau)
La tragédie classique raconte en général les destinées (funestes pour certains) de personnages de hautes lignées
(contrairement à la comédie) s’exprimant le plus souvent en alexandrins. Il s’agit d’un genre édifiant en cela qu’il
touche et enseigne par la terreur et la pitié qu’il suscite.
Il n’y a pas de chœur et les dieux n’interviennent pas. Si on a encore quelques héros/héroïnes antiques qui
apparaissent c’est généralement en qualité de roi/reine d’un endroit – ce qui correspond aux structures sociétales du
17ème s.

La tragédie contemporaine :
La tragédie contemporaine s’éloigne des codes des tragédies antique et classique. Pas de choeur, pas d’unité, pas de
bienséance. Les personnages des pièces tragiques contemporaines sont issus de toutes les classes. Ils ont parfois
l’impression de ne pas avoir de choix mais sont en réalité libres. Subsiste la forme théâtrale dont le dénouement est
dramatique pour un ou plusieurs personnages

Théâte de l’absurde  : Le théâtre de l’absurde, apparu au XXe siècle et né en partie du traumatisme de la seconde guerre mondiale, est en
rupture totale avec les genres « classiques » l’ayant précédé. L’absurdité en question, portée par une trame sans réelle
intrigue, réside dans la monstration d’existences dénuées de sens. Parmi les thématiques récurrentes du théâtre de
l’absurde on peut citer la souffrance, l’angoisse, la condition humaine, la dérision, la déshumanisation et un usage
particulier de la langue (répétitions, mots creux, sophismes syllogistiques). Pour cette catégorie, on se référera en
particulier à des auteurs comme Beckett (En attendant Godot), Ionesco (La Cantatrice chauve) ou encore Jean Genet (les Bonnes).

Théâtre de boulevard : Style théâtral né au 18ème siècle, le théâtre de boulevard doit son nom au Boulevard du Temple à Paris où ses pièces
étaient représentées. Il s’agit d’un type de théâtre populaire mettant en scène la bourgeoisie. Le théâtre de boulevard
n’a d’autre but que le divertissement. Ce sont des pièces rythmées par les entrées et les sorties et l’enchaînement des
quiproquo.
Une sous-catégorie du théâtre de boulevard est le vaudeville. C’est une comédie sans volonté psychologisante ni
morale, souvent à sujet grivois et construit autour du triangle femme-mari-amant.
Pour aller plus loin : Les pièces de George Feydeau, Eugène Labiche, Sacha Guitry, mais aussi toutes les pièces type
« au théâtre ce soir ».
Le style peut être libre ou précisé par l’arbitre

Western: Littéralement « de l’ouest », trouve ses origines au plus profond de l’histoire des États-Unis. Il retrace un épisode
symbolique de la naissance de la nation : La rude conquête de l’Ouest, la sanglante guerre de Sécession et les guerres
indiennes qui se sont déroulées au XIXe siècle et qui témoignent de la douleur qui fut nécessaire à la construction du
pays.
Éléments clés :
Le Far West (Ouest lointain) est considéré comme une terre aride, hostile, où la loi n’a pas encore réussi à s’imposer.
Ce concept de lieu où la loi est absente est essentiel au western.
Le shérif ou le marshal est l’autorité policière élue par la population d’une ville. Dans le western spaghetti apparait le
chasseur de primes qui, contre rançon, ramène au shérif les fugitifs, morts ou vifs. Cette autorité est autonome et
donc mal organisée, d’où la naissance de la loi du meilleur tireur. Le manque de hiérarchie conduit à la corruption qui
n’est remise en question que par la présence des marshals fédéraux, seuls représentants du gouvernement, souvent
présentés comme rares et attendus pendant des jours.
Les Indiens : Durant l’ère du western classique, les indiens sont des sauvages que le cow-boy doit massacrer pour
assurer le bien-être de la société. Dans cette perspective, les Indiens attaquent toujours les caravanes, les diligences
ou les convois militaires, mais sont toujours battus. Ensuite, l’image évoluera pour devenir celle du « bon indien »,
proche de la nature et symbole de liberté. Les deux visions sont manichéennes et comportent leurs lots de clichés.
La cavalerie : Un autre cliché récurrent est celui de la charge de la cavalerie, qui met en déroute les Indiens et sauve in
extremis le convoi des pionniers
Le train : Dans le western, le train symbolise le plus souvent l’irruption de la modernité dans le monde sauvage du FarWest
Le thème central du western est habituellement le simple but de maintenir la loi et l’ordre. On retrouve généralement
un conflit central : le bon contre le mauvais, les colons contre les indiens, la civilisation contre la sauvagerie, le sherif
contre les bandits, …
Souvent, lae héros/héroïne du Western y croise son opposé, le méchant cruel et sans scrupule, qui représente sa part
sombre et qu’iel doit donc détruire à tout prix.

Nostalgique ou en manque d’inspiration?

Retrouve ici la liste complète des anciennes catégories de la FIG